MADEMOISELLE / JEUNE / ADULTE / AGE / VANITÉ

Charlotte 2013-04-01-kisalala-charlotte-rampling-_MG_6193Charlotte

Charlotte... 



Je ne vais pas faire un post RTT mais je voulais quand même aborder un sujet qui a été un peu transversal dans ma semaine.

Je suis tombée sur cet article dans Slate  et le soir même sur ce billet sur le blog de La Lionne .
Les deux se complètent bien mais celui de Lionne sûrement avec son ton m'a encore plus fait reconsidérer les choses.

Je fais partie de ces filles qui ont, non pas du mal avec l'appellation mademoiselle, mais plutôt avec celle de madame alors en lisant ce post je me sentais un peu nunuche et surtout très vaniteuse. Un truc d'éternelle adolescente un peu naze contre lequel je lutte.

Le billet de La Lionne développe tout à fait bien les incohérences à vouloir maintenir le mademoiselle et surtout d'insister sur ce qu'il y a de bien craignos derrière ce mot.
Vraiment je vous conseille les 2 très fort.

À moi maintenant, la raison pour laquelle le mademoiselle trouve encore tellement écho chez certaines (dont moi parfois même si je me fais clairement une raison et que lire ce genre de choses c'est lutter contre mes vanités) c'est que s'entendre s'appeler mademoiselle c'est s'entendre dire qu'on a pas une tête de madame, qu'on fait encore jeune. Tout simplement.
Ca va si loin que j'appelle mademoiselle tout les femmes. Toutes, pas par condescendance, mais plutôt comme une manière élégante de dire "quel est ton âge, tu as une tête de mademoiselle" et voir une dame d'un certaine âge rougir de plaisir en s'entendant s'appeler mademoiselle, je ne vais pas vous mentir, je trouve ça très très mignon...

Parce que, et même si c'est tout à fait juste, mademoiselle ça n'est pas qu'une considération institutionnelle, c'est une problématique vaniteuse.
Et c'est tout pété, je le sais bien mais t'appeler madame c'est commencer à te dire que c'est bon, t'es adulte et dans le jeunisme ambiant déviant (bien sûr que ça l'est) la première fois, ça pique.

Je n'avais pas encore compris tout ce qu'il y avait de condescendant derrière les origine du mot "mademoiselle" la première fois qu'on m'a appelé madame (je devais avoir 27 ans) et tout ce que j'ai pensé c'est "oh bordel, ayé j'ai une tête de madame, c'est nuullll".

Mais ces deux articles remettent correctement les pendules à l'heure.

C'est bien madame c'est vrai.

Bonne journée, bisous smack. 

Commentaires

Lucie a dit…
Ce matin, en allant au tabac (et oui même avec tes vidéos très motivantes, comment te dires...?) le vendeur m'a demandé ma carte d'identité en m’appelant justement mademoiselle !! Quel bonheur de s'entendre dire ça à 27ans, bientôt 28. Pourtant habillée en robe cintrée droite fushia, bottes talons bottier et manteau oversize bleu layette je pensais faire plus femme, raté ^^

Merci pour tes articles toujours aussi intéressant et qui continuent de me parler après toutes ces années passées à te lire.
Laurie a dit…
Merci beaucoup pour ces deux articles. Les deux sont particulièrement troublants et font réfléchir.
Autant pour le racisme j'arrive à me défaire des préjugés et à ne pas les laisser altérer mon jugement, autant pour tout ce qui est égalité homme/femme, je suis incapable d'un quelconque discernement.
Quant à l'article de la lionne, il est d'utilité publique. J'ai aussi ri en entendant ce débat féministe, en me disant "aaah elles sont loin les vraies féministes, celles qui se battaient pour qu'on puisse voter, avorter, travailler ..." et au final, je me suis sentie bien honteuse et bien ignorante en lisant cet article. Et en même temps, il y a aussi un problème de communication de la part de ceux et celles qui ont défendu la disparition du Mademoiselle et qui n'ont pas su communiquer sur les véritables raisons.
C'est tellement difficile aujourd'hui de se positionner. Je ne me reconnais pas vraiment dans le discours des féministes aujourd'hui. Et pourtant certaines aberrations du quotidien me filent la gerbe. Les fameuses réflexions des hommes sur le physique des femmes, les généralités, les attentes également (être mince, faire du sport, être ambitieuse, prendre soin de soi, aimer s'habiller, se vernir les ongles, se lisser les cheveux, porter des talons mais en même temps ne pas trop dépenser d'argent parce que bon, une femme économe, c'est quand même mieux pour un homme qui travaille dur pour gagner de l'argent ... et j'en passe).
Et pourtant, (je vais parler de mon expérience personnelle) être une femme m'a toujours servi, même professionnellement (et oui, ça arrive) (et non, mon physique ni mon sexe ne sont d'aucune utilité pour mon travail, j'ai pris le poste (et le salaire) d'un homme de 10 ans de plus que moi). Je ne me fais jamais harceler dans la rue (I swear), ni insulter, siffler ou quoi que ce soit. Du coup je ne me sens pas très légitime dans ce combat. Et j'ai un peu l'impression que défendre des convictions féministes, ce serait s'avouer vaincue. C'est un peu difficile à exprimer comme sensation mais en gros, j'ai parfois le sentiment que le simple fait que le féminisme existe soutient la misogynie ambiante en lui donnant de l'importance (je sens que cette phrase ne va pas plaire à beaucoup de monde) ...
Bref, je suis désolée pour ce commentaire interminable. Le sujet me passionne et tes articles donnent vraiment envie de se poser 5 minutes pour réfléchir. Merci.
Lucie a dit…
Moi qui défend le mademoiselle depuis qu'on essait de nous l'enlever, je suis sur le cul après la lecture des 2 articles. Je n'avais pas vu le souci.
Tout ça parce qu'on flippe d'une date potentielle de péremption, parce que vieillir corporellement c'est quelque chose contre lequel on "doit" lutter, parce qu'il faut plaire, tout le temps, à tout le monde...
Ça me rend triste.
JulietteVegan a dit…
Bonjour Marie,

MERCI encore et encore pour tes articles :) (ceux sur le féminisme étant ceux qui me touchent le plus !)

Je ne lis pas le blog de la Lionne, alors merci aussi pour le lien vers son excellent article, que j'ai lu et que je partage !

Le débat sur le Mademoiselle il y a 2 ans (si je me souviens bien ?) m'a vraiment ouvert les yeux à l'époque. Je n'avais fait attention au sexisme que ce titre de civilité contenait, voire même il me flattait quand on en usait à mon encontre. Ca m'avait donc bien remis les neurones en place, et je suis assez étonnée et triste de voir que ça n'a pas été le cas pour toutes les filles & garçons. Je ne remets absolument pas en cause leurs capacités cognitives, mais je me dis plutôt que les sérieux arguments avancés contre cet archaïsme n'ont pas eu la place qu'ils méritaient dans le brouhaha médiatique.

Pour rester dans les combats de la vie de tous les jours, je suis non seulement contre le mademoiselle, mais aussi contre la galanterie ! Elle maintient les femmes dans une position d'être fragile et dépendant et, tout comme le mademoiselle, n'est autre que du sexisme présenté sous un beau jour. Je suis au contraire à fond pour la politesse & la gentillesse sans distinction de sexe, de race ou de religion :) Donc qu'on ne vienne pas me dire que la disparition de la galanterie entraînera avec elle celle de la politesse.

Voilà pour ma petite contribution au vaste débat ...

Bises

Juliette

Anonyme a dit…
Hello Marie,

Un petit commentaire, en passant. Je ne suis pas de celles qui militent chez OSEF, ou autres organismes militants féministes. pas parce que je ne suis pas féministe, juste parce que j'ai choisi de m'engager sur d'autres sujets. mais le Mademoiselle, c'est LE sujet sur lequel je me bats depuis mes 20 ans. J'avais même un badge accroché sur mon sac à main avec marqué dessus Madame Mademoiselle Monsieur, le mademoiselle étant rayé. De façon assez triste, c'étaient les femmes qui étaient le plus virulentes à mon encontre, trouvant la chose plus que ridicule. J'essayais de leur expliquer que personnellement, on m'appelait "Mademoiselle" que 1. quand on devait me sermonner(au hasard, mon compte est à découvert et mon banquier m'appelle, ou je me fais arrêter par les flics, ou par un contrôleur, bref, j'ai "fauté") 2. Quand on était dans un rapport de séduction avec moi (du mec dans la rue au serveur de resto, en passant par le vieux beau/riche un peu dégueu). Bizarrement, quand c'est moi qui ai le pouvoir, que je prends un crédit, que j'achète quelque chose de très cher ou que je donne des "ordres" dans mon boulot, je n'entends que des "Madame"... Généralement, les femmes qui étaient très remontrées contre ces féministes qui "pinaillent" trouvaient vraiment que je chichitait pour pas grand chose... Aujourd'hui encore, je dois expliquer à ma banquière que "Mademoiselle" n'existe plus, que je veux "Madame" sur mon chéquier et généralement, elle me renvoie un sourire affligé. Donc merci Marie pour cet article, car je sais que tu es très lue, et j'espère sincèrement que cela fera évoluer certaines sur la question. Des zoubs et des coeurs avec les mains, parce qu'on est des filles quand même.
Caroline L a dit…
Salut Marie,

Ton post me parle particulièrement.
Il y a plein de chose qui me déplaisent dans le terme "Mademoiselle".
La première d'entre elles, mon incohérence : je déteste sa caractéristique institutionnelle et discriminatoire (un homme est appelé monsieur toute sa vie, une femme doit être mariée pour être reconnue, je la fais courte mais c'est un peu l'idée...), mais j'ai un certain plaisir à me faire appeler "mademoiselle" parce qu'il connote -- comme tu le dis très bien -- cette idée de jeunesse. Ensuite, ce terme m'agace car il est flatteur en même temps qu'abaissant : flatter une femme, c'est forcément la ramener à cette idée de jeunesse, parce que la jeunesse, c'est tout ce que possède une femme (semble nous dire la société et semblent dire les femmes elles-mêmes, moi la première, lorsqu'elles sont flattées par ce genre de remarque). Finalement, le moment où tu accèdes à une reconnaissance sociale, celle de "Madame" (reconnaissance sociale toujours dans l'ombre du mari qui te fait accéder à ce statut), est aussi celui où tu abandonnes la possibilité d'être valorisée...


Merci Marie pour ces posts toujours aussi stimulants...

Des bises

Carolin
Maud a dit…
J'ai 19 ans. Il y a quelques années je me foutais du féminisme. D'ailleurs je ne suis pas vraiment plus impliquée maintenant... Voir des gens batailler sur ces petits détails je ne comprenais pas trop, j'avoue. Et puis j'ai vu, entendu leurs arguments et j'étais là, ouais, peut être que c'est vrai.
Depuis que j'ai vu la campagne He for She d'Emma Watson, ça m'a un peu secouée quand même, et je me suis dis que j'étais un peu débile de ne pas prendre ça au sérieux. Je commence à croire que des détails peuvent être très importants.
Tes liens sont très intéressants. Celui sur Slate particulièrement je trouve.

Moi, le mademoiselle, à 19 ans, j'admets que j'aime bien. En fait je suis en contradiction. Parce que d'un côté je tique un peu quand je dois remplir un formulaire et cocher mademoiselle, donc à l'écrit ça me dérange. Par contre à l'oral j'aime bien dans un cas, et peut être qu'on va me crier dessus pour dire ça, mais c'est quand on me drague. J'aime bien parce que je trouve ça assez plaisant, mais moi (peut être contrairement à certaines) j'utilise aussi un équivalent pour les garçons, je les appelle "jeune homme". Et perdre ça, ça me décevrait un peu. Mais bon si ça fait avancer les choses, je m'en accommoderai de ce petit mot de rien du tout (enfin pas tant que ça au final).

Et contrairement à Laurie, moi plus ou moins à chaque fois que je sors de chez moi je me prend des réflexions par des mecs mal éduqués. Ca ne me blesse pas, j'en suis même venue à me dire que ça faisait partie du quotidien et qu'il fallait que je fasse avec. Oui ça craint. Le problème, c'est quand je rentre le soir, ça me fout la trouille. J'ai sincèrement peur de rentrer chez moi seule parce que depuis que j'ai quoi, 14/15 ans et davantage maintenant que je suis (un peu) plus vieille, je me fais emmerder une à deux fois sur mon trajet. Jupe ou pas jupe, maquillée comme un camion ou non, ça ne fait qu'augmenter ou non les emmerdements, mais dans tous les cas ils sont là. Et c'est pas un truc qui arriverait à mes copains.

Donc ouais, il y a encore du chemin à faire. Et ça pour le coup c'est tout dans l'éducation.

Pffiou… ;)
Anita a dit…
L'article de La Lionne est excellent vraiment.
Je n'avais pas vu les choses sous cet angle et me vexais à chaque "Madame"!
D'utilité publique donc...Merci Marie (encore et toujours)

Je trouve ça juste hyper touchant et intéressant, ta façon d’expliquer le pourquoi de ce Mademoiselle que tu appliquais à tout le monde. Et quelque part de devoir mettre en place toute cette stratégie pour faire plaisir et ne pas froisser, ça en dit long sur toutes ces pressions intériorisées malgré nous quant à la course à la jeunesse. Là où moi et mon emportement naturel, toujours au taquet sur les questions de discriminations, j’ai rejeté sans compromis et en amont cette inégalité.
J’ai tellement haï ce mot, mais genre dès très jeune que je n'avais jamais pensé à cette configuration:
On nous a biberonné avec la peur de vieillir toussa toussa et toi, partant d’un contexte de toutes façons inégalitaire qui impose des tas de situations anxiogènes (le premier Madame qui peut faire mal au cul etc), bah tu as essayé de composer avec un état de fait en appliquant toujours la dénomination sensée faire plaisir (pour les raisons que l’on connait, âgisme, sexisme toussa). Je trouve que c’est une très belle forme de sororité et de résilience réaliste qui cadre avec ta nature extrêmement bienveillante. <3
Daphné a dit…
Boulalah ! Sujet trop souvent minimisé voire moqué !
Merci de relayer ces deux articles sur ton blog, ils me permettront enfin d'expliquer calmement (alors qu'intérieurement je bous !) à mes interlocuteurs pourquoi je ne veux pas du Mademoiselle.
Je travail dans un commerce, et j'en entends trèèès souvent, jusqu'alors quand on me demandait Madame ou Mademoiselle ? Je répondais : les deux !
Jess a dit…
merci pour la découverte de La Lionne, madame est directement allée dans la catégorie "favoris"! ;)

xsmack
Elsa a dit…
Le gros problème du débat sur le "mademoiselle" c'est que tout le monde ou presque a cru, ou dans bien des cas fait semblant de croire, que cette histoire d'interdiction s'appliquait au mot en lui-même. De ce postulat suit la litanie de "oh ça va c'est un joli mot quand même" et de "mademoiselle... ah pardon, c'est vrai on n'a plus le droit de vous dire ça" qui sont absolument à côté de la plaque.
Contente que deux articles reviennent sur la question pour un peu plus expliciter le propos d'origine et SURTOUT revenir sur le fait qu'il ne s'agit que du mot tel qu'il est proposé dans des cases de formulaires administratifs et de toute la différence que ça implique.

PS : Marie ton style est vraiment bon, à ton rythme et sans pression (facile à dire) je me permets de t'encourager à persévérer.
PS bis : Les recueils de nouvelles sont malheureusement peu considérés en France mais ça reste un exercice d'écriture formidable et une bonne technique de maintien à distance de tout ce qui est découragement et autre baissage de bras. On a même le droit d'écrire des micro-nouvelles, je te recommande fortement One more thing de BJ Novak qui donne le meilleur conseil qu'on puisse donner à un écrivain : "Write for the kid sitting next to you".
PS 3 : Non rien !
marie a dit…
Salut Marie,
Je n'ai pas lu les articles dont tu parles et suis plutôt une "anti" mademoiselle.
Je ne comprends pas en quoi c'est flatteur. Pour moi ça représente juste l'infantilisation des femmes.
Alors que mon fils s'appelait Monsieur depuis sa naissance, moi qui lui avais donné la vie devais signer mademoiselle? On ne devient une dame, une personne à part entière que lorsque nous nous marrions?
Je suis contre le mademoiselle tant qu'il n'y aura pas d'équivalent masculin.
Mon avis n'a donc rien à voir avec la vanité et sort un peu du sujet de ton article mais c'est vrai qu'on n'a pas tous cette vision. (oui je suis une grande utopiste qui rêve d'égalité, de catalogues de jouets moins stéréotypés lol)
Passe une belle journée,
Bises,
Marie laviesimpledemimi
AudreyLC a dit…
Merci pour le lien vers l'article de la lionne.
Depuis des années je ne supporte pas l'appellation mademoiselle. Je ne comprend pas pourquoi on devrait avoir une double appellation nous les femmes.
Je suis maman, je paie mes impâts j'ai 28ans et je ne supporte pas qu'on m'appelle mademoiselle car je sens la dedans qu'on juge de mon âge. D'ailleurs j'ai eu beaucoup de regards en coin pendant ma grossesse voyant que les gens pensent que je suis trop jeune... Bref je m'égare mais j'ai l'impression que cette double appellation mademoiselle/madame fait les gens se permettent plus de juger la personne en face d'eux ce que ne vivent pas les homme (enfin ptet a la boulangerie quand on leur dit jeune homme mais ca ne dure pas aussi longtemps que le mademoiselle.
Anonyme a dit…
Bonjour, je n'ai jamais vraiment envisagé le Mademoiselle de cette manière. A mes oreilles, il me différenciait de l'épouse de mon frère qui avait osé me piquer mon nom de naissance :-). C'était une manière de garder mon territoire, il y a Mme elle et Mademoiselle moi.
Véro a dit…
Bonjour Marie,

Je crois que c'est mon premier commentaire sur ton blog que je lis depuis pourtant qqs années déjà.
Contente de voir ce sujet qui me tient à coeur abordé ici. Je ne reviendrai pas sur pourquoi le "mademoiselle" me gêne : tout est dit dans les articles que tu cites.
Je veux juste partager une expérience récente sur le sujet. J'enseigne depuis peu à la fac, j'ai 29 ans, je "fais jeune". Mais mes étudiants m'appellent "Madame", normal. J'avoue que ça m'a fait un peu bizarre qd même, surtout pour le côté "c'est moi la prof maintenant". Mais récemment l'un d'entre eux m'a appelée Mademoiselle. Je n'ai pas relevé mais intérieurement je sentais comme un mépris, une absence de respect, type "t'as le même age que moi, t'es pas vraiment ma prof".
Tout ça pour dire que beaucoup de choses peuvent passer dans un simple mot comme celui-là.
Je comprends ta façon de l'utiliser mais elle peut être mal perçue. Ma mère, divorcée, entendait ce mot comme "Il n'y a pas d'homme à vos côtés" et ça l'exaspérait...
Compliqué tout ça!
Merci Marie pour tout ce que tu partages avec nous.
Cela me fait penser à une scène d'un film de Truffaut (un film de la série des Antoine Doinel, mais lequel? Baisers volés ou Domicile conjugal ?) où Christine Darbon, qui se fait appeler mademoiselle par un commerçant, lui répond très fermement : "Non, c'est madame". Parce qu'elle est mariée ! Et que dans ce film, qui dit années 1960 dit fierté d'être mariée et de se faire appeler madame ! Voire même : c'est une question de respect que de se faire appeler madame lorsqu'on n'est plus une demoiselle.
C'est drôle quand on pense qu'aujourd'hui la flatterie se situe davantage dans le mademoiselle (question de jeunisme ambiant, je te rejoins entièrement là dessus)...
Mais comme le dit bien la Lionne, le vrai problème c'est qu'en tant que femme, cette appellation de demoiselle ou madame a pour corollaire de nous "qualifier", en fonction de notre âge, de notre statut marital... bref, de nier notre indépendance.
La lutte continue ! haha ;)
Marie a dit…

Lucie: ahahaa Merci!

Laurie: Merci pour ton commentaire.

lucie: Oui un peu…

JulietteVegan: La politesse c’est nettement plus classe tu as raison…
Bise Juliette et merci

Anonyme: C’est drôle parce que jusqu’il y a peu je ne voyais pas du tout le choses sous cet angle.
Des coeurs ouais…

Caroline L: Je suis comme toi, victime et complice, ça me déplaît autant que ça me plait.
Merci pour ton com

Maud: Non ce n’est pas normal les reflxions, c’est ultra pénible. Oui il y a beaucoup de chemin.

Anita: Oui grave!

La lionne: Merci pour ton post et pour ton commentaire; notamment le point sur la sororité que tu as joliment résumé.

Daphné: oui voilà exactement

jess: elle déchire

Elsa: Merci elsa :-) ça me touche beaucoup
Je vais écrire une nouvelle je crois, ça sera un bon entraînement.
La citation est trop jolie, j’ai écrit hier avec moi )à 4 ans sur mes genoux, c’était cool, on était contentes.
Merci

Marie: Et tu as bien raison…

AudreyLC: C’ets exactement ça

Anonyme: Oui aussi mais pas que!

Véro: Son mademoiselle est condescendant, c’est cela que tu as trouvé?
Merci Véro pour ton commentaire.

fenêtre sur cours: Oui elle continue…

Unknown a dit…
Salut Marie,
je ne vais pas m'éterniser sur les louanges - j'aime profondément ce que tu fais et la façon dont tu racontes les choses. Je passe juste par là pour te poster le lien de cette vidéo :

https://vimeo.com/91017725

c'est sur la vieillesse et c'est de Nadav Kander, un photographe sur lequel j'écris un post actuellement. D'ailleurs j'encourage tout le monde à aller voir son travail (sublimitude). C'est pour une pub mais on s'en fout, il y a juste une phrase qui a fait écho à ce qu'il me semble avoir retenu de ton article sur l'âge. Bref, belles images + propos frais = je fais tourner.
Bien la bise et plein de loooove
B.

www.wearethefiguettes.blogspot.fr

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